Les lipides : essentiels pour la testostérone

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Les lipides ont longtemps été diabolisés et pointés du doigt comme responsable des maladies cardiaques. La science moderne nous montre l’importance de quotidiennement consommer des « bons » lipides.

Les différents types de lipides

  • Les acides gras saturé : c’est l’ennemi de la science des années 90 car favorisant, soi-disant, les dépôts de cholestérol dans les artères. On les trouve principalement dans les produits d’origine animale (viande rouge, jaune d’œuf, beurre, lait entier, etc.)
  • Les acides gras mono-insaturés : ce sont les oméga 9. Ce sont les lipides les plus abondants dans la nature. On les retrouve facilement dans l’alimentation (huile d’olive, cacahuètes, amandes, noix en tout genre, etc.)
  • Les acides gras polyinsaturés : les oméga 3 et oméga 6 sont dit essentiels, c’est-à-dire que notre corps ne peut pas les synthétiser, ils doivent donc provenir de l’alimentation. Certaines protéines sont aussi essentielles, alors que ce n’est jamais le cas pour les glucides.
  • Les acides gras trans : il faut à tout prix éviter ces acides gras. Ils ont été créés par les ingénieurs agroalimentaires à la demande des industriels car ils sont plus stables et plus faciles à utiliser que les acides gras naturels. Ce sont les lipides responsables du dépôt de cholestérol dans les artères. On les trouve dans la plupart des produits « transformés » (biscuits, pâtisseries industrielles, pâtes à tartiner, margarines, etc.)

 L’impact des lipides sur la production de testostérone

  • Les végétariens ont un plus faible taux de testostérone (1, 2, 3, 4, 5) que les mangeurs de viande. Ceci est dû à une consommation moins importante de gras saturé (et une forte consommation de gras polyinsaturés de type oméga 6, trouvé dans les huiles végétales)
  • Une alimentation composée de 20% de lipides impacte négativement le taux de testostérone (1, 2, 3), par rapport à une consommation de 40% de lipides.
  • Une forte consommation de gras saturé et de gras mono-insaturé est bénéfique pour la production de testostérone, alors qu’une alimentation haute en gras polyinsaturés et en protéines a un impact négatif. Cette étude montre clairement une corrélation entre les lipides et la testostérone.

Conclusion

La consommation de lipides a un impact clairement positif sur la production de testostérone. Manger beaucoup de lipides n’a pas d’impact négatif sur la santé. Au contraire, il est recommandé de quotidiennement consommer de 30 à 40% de gras saturé et mono-insaturé sur votre total calorique. Limitez les gras polyinsaturés de type oméga 6 et privilégiez les oméga 3. N’oubliez pas non plus les glucides et les protéines, sans en abuser.