Clenbuterol : présentation de l’anti-catabolisant non-hormonal

Parfois, il arrive que le sport et la musculation ne suffisent pas pour avoir un corps de rêve et des muscles bien saillants. C’est pourquoi de plus en plus de bodybuilders se tournent vers les stéroïdes, considérés comme le Saint Graal de la gonflette. Mais de l’autre côté du spectre se trouvent les substances dites « anti-catabolisantes », dont le fonctionnement est différent, même si l’objectif visé est toujours de maximiser la construction musculaire. Parmi ces produits particuliers figure le Clenbuterol (ou simplement le Clen), un anti-catabolisant qui sert à empêcher la fonte musculaire et l’élimination des tissus maigres, notamment au cours d’une période de sèche. Focus sur les bienfaits et les effets indésirables de ce complément de musculation.

Clenbuterol, qu’est ce que c’est ?

On utilisait à l’origine le Clenbuterol pour soigner seulement les animaux, en particulier les chevaux qui souffraient de maladies pulmonaires et de troubles de la circulation sanguine. Son action consiste à stimuler les récepteurs Beta-adrénergiques afin d’empêcher tout risque de fonte musculaire ou de dégénérescence des tissus maigres. Le Clen se distingue par son délai d’action très court et sa durée d’action plus longue que les anabolisants.

Aujourd’hui, on trouve toujours le Clenbuterol dans le commerce, mais uniquement pour l’usage vétérinaire, et non pour les sportifs qui souhaitent doper leurs performances physiques. En effet, comme nombre de stéroïdes anabolisants, le Clen ne peut être utilisé chez les humains. Or, il a gagné en popularité auprès des athlètes qui cherchent une alternative aux stéroïdes trop instables et facilement détectables par les tests antidopage.

La posologie

Le Clenbuterol étant un puissant stimulant, il est préférable de commencer par une faible dose pour éviter au maximum les effets indésirables tout en assurant un résultat correct. Les spécialistes recommandent alors une posologie progressive, qui commence par 40 microgrammes par jour pour les hommes, et 20 microgrammes journaliers pour les femmes. La dose peut éventuellement être augmentée à raison de 20 microgrammes par semaine jusqu’à la fin du cycle. Cependant, il est fortement déconseillé de dépasser la dose de 120 microgrammes par jour (pour les hommes) et 100 microgrammes par jour (pour les femmes). Le traitement peut s’étendre sur une durée de trois à six semaines en fonction des résultats recherchés.

Les bienfaits du Clenbuterol pour la musculation

Pour rappel, le Clenbuterol a été à l’origine conçu pour traiter les maladies pulmonaires, respiratoires et cardiovasculaires. Il a donc pour rôle de dilater les vaisseaux sanguins afin d’augmenter la circulation sanguine. Si cette action du Clenbuterol contribue à l’augmentation de la construction musculaire, des études révèlent qu’elle peut s’estomper avec le temps. Pour contourner cette limitation, il est préférable de stacker le Clen avec des antihistaminiques qui empêcheront la saturation des récepteurs Beta-adrénergiques.

Rappelons que le Clenbuterol est un puissant brûle-graisse qui fonctionne de façon relativement simple. Le composé anti-catabolisant va stimuler les récepteurs Beta-adrénergiques et accélérer ainsi le métabolisme de base. Ainsi, lorsqu’on prend du Clenbuterol, les récepteurs vont contraindre les cellules à produire plus de chaleur. Cette dernière va à son tour inciter l’organisme à puiser dans ses réserves de graisse afin de produire davantage d’énergie indispensable à l’effort.

Notons aussi que le Clenbuterol exerce un effet coupe-faim chez certaines personnes. L’idée est ici d’augmenter artificiellement la sensation de satiété afin de limiter les apports caloriques, et spécialement les substances grasses. Cependant, cet effet n’est pas toujours systématique mais varie en fonction des sujets.

Clenbuterol : quels effets indésirables pour l’organisme ?

En France comme à l’étranger, le Clenbuterol peut être utilisé seulement dans un cadre d’usage vétérinaire. En effet, il présente des risques certains pour l’être humain.

Parmi les effets secondaires plus ou moins désagréables, notons les tremblements et les migraines, qui surviennent généralement dès le début du traitement. Citons aussi l’agitation, la sudation excessive, l’anxiété et les troubles comportementaux qui peuvent déboucher sur de l’insomnie et de l’agressivité. De surcroît, le Clen est fortement déconseillé aux personnes prédisposées au stress ou à la dépression, sous peine d’amplifier les conséquences de ces réactions sur la santé mentale de l’individu.

Même pour les personnes en bonne santé, la prise de toute substance anti-catabolisante produit des effets secondaires non négligeables. Et le Clenbuterol ne déroge pas à cette règle, car il peut entraîner, entre autres effets :

• migraine,
• maux de tête,
• crampes musculaires,
• insomnie,
• agitation,
• étourdissement,
• vertige,
• anxiété,
• tremblements des mains, des genoux ou des jambes,
• hypertension artérielle,
• nervosité,
• gonflement des articulations, en particulier au niveau des genoux,
• troubles de comportement,
• sudation excessive,
• nausées,
• vomissements,
• sensation de bouche pâteuse ou sèche…

Pour contourner les effets secondaires au Clenbuterol, de plus en plus de sportifs et culturistes se tournent vers le Clenbutrol, une alternative légale produite par le laboratoire Crazy Bulk. Disponible en vente libre, ce complément de musculation reproduit les actions du Clenbuterol tout en éliminant ses effets secondaires. Crazy Bulk recommande spécialement Clenbutrol pour les bodybuilders en phase de sèche.